Livre blanc Asthme et inégalités : comment mobiliser toute la communauté pneumologique autour de l’asthme pour AstraZeneca
Avec 3 morts par jour, 60 000 hospitalisations annuelles et plus de 4 millions de Français concernés, l’asthme est pourtant largement banalisé.
Vingt ans après le plan asthme (2002-2005) peu d’avancées ont vu le jour pour améliorer le quotidien des patients et réduire l’incidence de la maladie.
AstraZeneca, présent dans les traitements de pointe de l’asthme a souhaité soutenir, avec l’expertise de LJcom, la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) dans sa volonté de mobiliser l’ensemble de la communauté pneumologique pour sensibiliser les acteurs politiques.
Une démarche placée sous le Haut Patronage du ministère chargé des Sports, du ministère de la Transition écologique et du ministère des Solidarités et de la Santé.
« Entre abandon et inégalités l’asthme doit redevenir une priorité de santé publique »
La SPLF a réuni au sein du collectif Asthme & Inégalités :
- 4 sociétés savantes (SFMU, SP2A, SFA et SFSPO),
- 2 associations de patients (Asthme et Allergies et la FFAIR), la Fédération Française de Pneumologie ainsi que la Fondation du Souffle
afin d’élaborer des propositions concrètes pour une meilleure prise en charge de l’asthme et de l’asthme sévère.
Rassemblées dans un livre blanc, ces propositions visent également à réduire les inégalités induites par la maladie.
Pourquoi Asthme et Inégalités ?
Mal logement, insalubrité, inégalités d’accès aux soins, tabagisme, obésité, expositions professionnelles, les facteurs de risque et d’aggravation de l’asthme sont socialement distribués, il était donc fondamental que la démarche prenne en compte ces aspects.
Le choix d’un positionnement plus politique du collectif, au-delà du seul prisme charge sanitaire, constitue un facteur de visibilité et d’attractivité auprès des pouvoirs publics.
33 propositions concrètes et une large consultation préalable
33 propositions dont 11 principales adressent 6 enjeux majeurs de la prise de charge de l’asthme :
- Parcours de soins.
- tabagisme.
- éducation thérapeutique.
- activité physique et sportive,.
- école et communauté éducative
- et enfin lutte contre les facteurs environnementaux.
La large consultation préalable menée auprès de toutes les parties prenantes : généraliste, patients, infirmiers, pneumologue, éducateurs sportifs, infirmer en PMI, pharmacien, conseiller médical en environnement intérieur, élus, etc. a permis au collectif de nourrir ses échanges et d’élargir sa réflexion.
De plus la méthodologie innovante, et exclusive à LJcom, d’animation des séances de travail du collectif, basée sur l’apport de la pensée créative et du design thinking permettent d’éviter l’écueil du « wishful thinking » et de l’invocation stérile et de générer des propositions concrètes, applicables et centrées sur les besoins de patients.
Une députée engagée pour une proposition de loi ambitieuse
« Qualité de l’air intérieur dégradée, humidité, moisissures, précarité énergétique, etc. L’insalubrité a un impact direct sur notre santé : il est ainsi démontré que l’exposition aux moisissures chez les enfants est une cause de l’apparition de l’asthme. Par ailleurs, nous savons que la qualité de l’air peut avoir un impact important sur la santé des habitants. Ainsi, la pollution de l’air intérieur fait partie des facteurs déclenchant et aggravant de l’asthme et plus largement des maladies respiratoires. Un mauvais logement rend donc malade. Ce constat n’a rien de nouveau. Encore aujourd’hui, nous ne prenons pas suffisamment en compte l’impact de la qualité d’un logement sur notre santé. Si la problématique du saturnisme est bien prise en compte, cela n’est pas le cas du problème de l’humidité et des moisissures. Ainsi, il n’est pas possible pour une personne asthmatique de bénéficier d’aide pour la rénovation de son logement ou d’être relogée, à l’instar de la lutte contre le plomb, dès lors qu’il est avéré que celui-ci aggrave sa maladie. C’est pourquoi j’ai décidé de déposer ave 4 co-signataires une proposition ambitieuse de loi visant à améliorer sensiblement les conditions d’habitation et de vie des patients asthmatiques et des patients souffrant de maladies respiratoires. »
Quatre articles pour apporter des solutions concrètes à la pollution intérieure, facteur aggravant de l’asthme :
- Financement national des Conseillers Médicaux en Environnement Intérieur
- Systématisation d’un audit environnemental du domicile des patients asthmatiques
- Révision des critères d’insalubrité des bâtiments pour y inclure celui de la moisissure
- Faciliter l’accès au financement des travaux d’assainissement en créant un crédit d’impôt à la rénovation dès lors que des traces de moisissures sont identifiées
3 ministères impliqués :
Forte d’un travail embrassant l’ensemble des enjeux de la prise en charge de l’Asthme, LJcom a pu solliciter et obtenir de Haut Patronage de trois ministères pour cette démarche :
Une conférence de restitution en « phygital »
Initialement prévue à l’Assemblée nationale sous le format d’une conférence parlementaire le 5 mai 2020 à l’occasion de la journée mondiale de l’Asthme, la conférence a finalement été organisée en « phygital » (présentiel et webinaire) permettant ainsi à chacun de participer à cet événement.